Bienvenue dans mon monde musical !


L’histoire commence lorsque le Hang entre dans ma vie en 2006. L’exploration démarre alors avec la musique de rue, l’accompagnement de danse, les petites occasions et les improvisations. Une petite dizaine d’année plus tard, le besoin d’enrichissement, de structuration se fait sentir. Petit à petit, les autres instruments sont arrivés, apportant leurs couleurs à ce monde musical qui commence à poindre. Au fil de la quête de sons, l’instrumentarium se développe, les compositions se précisent et s’enrichissent, un monde musical se dessine… Puis en 2017, avec les premiers concerts, le monde musical sort de chez moi, du quasi microcosme où il s’est créé et s’ouvre à la rencontre.

Aujourd’hui, une troisième phase commence à poindre, à s’inviter dans ce monde, mais sa découverte devra attendre…
Les n’gonis
(ou kamélé n’goni)
 
Le n’goni est un instrument du peuple, contrairement à sa grande sœur la kora, qui est traditionnellement réservée à une élite, la caste des griots. Les miens sont des 12 cordes et viennent de Bobo-dioulasso, au Burkina Faso. J’aime particulièrement les utiliser en accompagnement du chant.
Les dums

Originaires d’Afrique de l’ouest, les dums (ou duns, dunoums, dumdums…) sont composés de trois fûts. Traditionnellement, ils sont joués par trois musiciens avec chacun une cloche en plus du fût.
J’apprécie particulièrement leur apport lourd et gras qui ouvre une autre dimension, contrastant avec les sons aériens des handpans par exemple !
Le udu

On retrouve cet instrument un peu partout dans le monde sous des noms et des formes différents. Inspiré au départ d’une simple cruche à eau, le udu a beaucoup évolué pour élargir sa gamme de sons, et apporter une richesse très intéressante aux percussionnistes.
Le mien possède, en plus du trou habituel, deux peaux, et une “cloche” en terre cuite sur le dessus.
Le riq

Instrument traditionnel du moyen-orient, le riq est une percussion très complète. Le son assez sec contraste avec les sonorités plus “souples” des autres percussions présentes dans l’instrumentarium.
Handpans & Hang
 
Pièce maîtresse de l’instrumentarium et mon premier amour, le Hang a été créé en 2001 par un couple d’artisan suisse. La production a été arrêtée aux alentours de 2010, d’où la rareté des Hang originaux.
Il est le père d’une nouvelle famille d’instruments, les “Handpans”. Depuis quelques années, la famille s’agrandit grâce au nombre de fabricants (et de bons fabricants) qui est en pleine expansion.
Mon instrumentarium comprend 4 handpans : un Hang original de Suisse, un Yishama originaire d’Israël, et deux Sylphe handpans de Belgique.
Comme pour beaucoup de joueurs, chacun de mes instruments a sa petite histoire, car il est rare d’en acquérir un de manière simple !
Au plaisir de vous les faire découvrir…
Le cajon
 
Instrument inventé par les esclaves d’Amérique du sud à qui tout instrument de musique avait été confisqué,  le cajon est à l’origine une simple caisse de bois.
La congoma
(double clavier)
 
La congoma fait partie de la famille des sanza, kalimba, etc… Elle a cependant la particularité d’être beaucoup plus grave, plus grande que ses cousines car la caisse de résonance est faite dans une calebasse, et les lames de métal sont beaucoup plus grosses.
La mienne est une “double clavier”, c’est à dire qu’en dessous du clavier de congoma on trouve un clavier “classique” de sanza, ce qui augmente considérablement le nombre de notes, ainsi que l’ambitus (écart entre la note la plus grave et la plus aiguë)… Et donc les possibilités !
Le djembé
 
On ne le présente plus… Juste un mot pour parler du mien, il vient lui aussi du Burkina et est monté en peau de veau. Et il a un son d’enfer !
Les tablas
 
Les tablas sont des instruments d’Inde du nord. Leur jeu traditionnel très technique est souvent mis en avant, mais je lui préfère son aspect particulièrement … chantant !
Les flûtes amérindiennes
 
Dans certains peuples d’amérique du nord elles sont appelées “Siotanka”, ce qui signifie “le bois qui chante”. 
J’en ai de différentes tonalités, afin de pouvoir les marier à tous mes autres instruments, et- les intégrer dans les compositions.
Elles me permettent aussi d’élargir ma gamme de sons en y ajoutant le vent.
Les baras

Les baras sont originaires d’Afrique de l’ouest. Très peu répandus, ils se jouent traditionnellement en duo, le joueur de Bara ba (le plus grave) faisant le solo pendant que le joueur de bara den (l’aigu) joue l’accompagnement.
Ma manière de les jouer est très différente. J’en utilise trois, avec des baguettes, de la même manière que les dums. Ce son plus léger convient mieux à certains morceaux.
Le bahu
 
Instrument venu de Thaïlande du nord, le Bahu (prononcez “Baho”) est un instrument à anche métallique, c’est à dire que le souffle fait vibrer une lame de métal à l’intérieur de la flute. C’est ce principe qui lui donne ce son très coloré et si particulier.
Tambour sur cadre

Mon tambour sur cadre est un tambour très tendu, contrairement aux tambours chamaniques. Je le joue aux doigts d’une manière qui s’inspire du frame drum.
Les “p’tits sons”
 
De nombreux “p’tits sons” accompagnement les compositions. Cloches (très souvent), kaxixi, clochettes, cymbales et shruti box viennent ajouter leur couleur à la palette des sons de l’instrumentarium.

“La musique… Elle est bien plus magique que tout ce que nous pourrons jamais faire ici !”

Albus Dumbledore
Directeur de l’école de sorcellerie Poudlard